La non-violence, telle que Gandhi et King l’ont dégagée et approfondie, n’est pas nommée dans l’oeuvre d’Albert Camus. Mais les adeptes de la non-violence trouvent chez lui une formidable matière à réflexion, notamment celle qui concerne le refus de légitimer comme de justifier le meurtre. Et c’est précisément sur ce refus que l’Histoire rend raison à Camus au sujet de l’Épuration, de la guerre d’Algérie, contre Sartre, pour l’abolition de la peine de mort… La révolte est bien le premier moteur de la conscience morale qui révèle l’exigence de justice qui habite les hommes.
Avec Y. Belaskri, D. Brahimi, J.-P. Dacheux, J. de Troie, G. Dugas, G. Gamblin, J. Lenzini, J.-F. Mattéi, J.-M. Muller, H. Rufat…