La pertinence de la non-violence tient sans doute à la place centrale donnée au conflit et à l’attention portée au rapport de forces. La non-violence réhabilite le conflit et valorise son rôle essentiel dans la transformation sociale. Certes, s’il est mal traité, le conflit peut facilement dégénérer en violence. Cependant l’éviter par peur de la violence revient souvent à perdre l’occasion de faire éclater au grand jour les dysfonctionnements et les injustices, eux-mêmes générateurs de violences. Alors, peut-on bien traiter un conflit ?
Avec G. Souchay, R. Filliau, É. Maheu, M. Cabaup, A. Lallemant, C. Boury-Esnault, J.-M. Muller, G. Gamblin, C. Stein, C. Laouénan, G. Gagnaire, P. Merlant, J. Peyret, F. Vaillant.