Auteur

Alexandra Scappaticci-Martin

Année de publication

2020

Cet article est paru dans
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À peine commencé, le Beauvau de la sécurité semble déjà bien mal engagé. Censé « moderniser la politique publique de sécurité au bénéfice des policiers, des gendarmes et de l’ensemble des Français », il a débuté le 8 février dernier avec un sujet de taille : les rapports police-gendarmerie-population. Autour de la table, il n’y avait pourtant ni collectifs de citoyen·nne·s, ni représentant·e·s de la société civile et pas l’ombre d’un·e universitaire spécialisé·e sur ces questions. Un oubli pour le moins étonnant et un entre-soi dérangeant. Des policier·ère·s ont également manifesté leur mécontentement quant au choix des intervenant·e·s, reprochant qu’aucun agent de terrain n’ait été convié aux discussions. Au programme pour la suite, soit jusqu’au 17 mai : l’encadrement, la formation, la relation avec la justice, le maintien de l’ordre, la captation vidéo, le contrôle interne et les conditions matérielles des forces de l’ordre. La montagne risque bien d’accoucher d’une souris… Dans ce dossier, ANV s’intéresse à police et donne la parole à des spécialistes du sujet, sans pour autant prétendre faire le tour de la question. Nous regrettons, par exemple, de n’avoir pas eu la place d’aborder le réel malaise des policier·ère·s.

À peine commencé, le Beauvau de la sécurité semble déjà bien mal engagé. Censé « moderniser la politique publique de sécurité au bénéfice des policiers, des gendarmes et de l’ensemble des Français », il a débuté le 8 février dernier avec un sujet de taille : les rapports police-gendarmerie-population. Autour de la table, il n’y avait pourtant ni collectifs de citoyen·nne·s, ni représentant·e·s de la société civile et pas l’ombre d’un·e universitaire spécialisé·e sur ces questions. Un oubli pour le moins étonnant et un entre-soi dérangeant. Des policier·ère·s ont également manifesté leur mécontentement quant au choix des intervenant·e·s, reprochant qu’aucun agent de terrain n’ait été convié aux discussions. Au programme pour la suite, soit jusqu’au 17 mai : l’encadrement, la formation, la relation avec la justice, le maintien de l’ordre, la captation vidéo, le contrôle interne et les conditions matérielles des forces de l’ordre. La montagne risque bien d’accoucher d’une souris… Dans ce dossier, ANV s’intéresse à police et donne la parole à des spécialistes du sujet, sans pour autant prétendre faire le tour de la question. Nous regrettons, par exemple, de n’avoir pas eu la place d’aborder le réel malaise des policier·ère·s.


Article écrit par Alexandra Scappaticci-Martin.

Article paru dans le numéro 198 d’Alternatives non-violentes.