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La recherche sur la paix, la France en retard

Dans notre pays, les études consacrées à la paix sont principalement réalisées par des spécialistes de la guerre, où la paix reste présentée comme l’absence de combats et de violences. Nombreux sont les programmes universitaires de recherche, correctement financés, qui examinent les tactiques et les stratégies militaires. Bien peu d’entre eux questionnent l’efficacité des armées « au service de la paix » en Irak, Afghanistan, Libye, Mali..., encore moins la perte de centaines de milliers de vies et les milliards d’euros investis dans ces guerres, incapables de faire grandir la démocratie.

Ce n° d’ANV ouvre le débat pour que des recherches se développent au service de la paix, avec des moyens véritablement octroyés. Il présente des outils d’avenir, tels l’Intervention civile de paix (ICP), un tout nouvel Institut pour la paix, des bases de données sur la paix et la non-violence, indissociables l’une de l’autre.

Sommaire

Dossier, édito François Vaillant

Construire la paix Pascal Tozzi

Les recherches sur la paix en Allemagne Matthieu Damian

L'efficience des outils de paix, la charge de la preuve Cécile Dubernet

Qu'est-ce que l'Institut pour la paix (IPP) ? Thomas Hippler

L'étonnante encyclique Fratelli Tutti Rachel Lamy

Quelles bases de données pour la paix ? L'exemple de l'Intervention civile de paix (ICP) Mayeul Kauffmann Randy Janzen

Alternatiba et la désobéissance civile à Poitiers François Vaillant

Que peut faire NonViolent PeaceForce en Ukraine ? François Marchand

Madonna Thunder Hawk. La résistance des indiennes Lakota Pauline Boyer

Maïté n'a pas de téléphone portable Élisabeth Maheu

Le Congrès du MAN d'octobre 2022. La force de la non-violence : colloque à Lyon Laura Vallès

ANV, un pari pour l'avenir Georges Gagnaire