Beaucoup considèrent qu’il n’est pas raisonnable de parler de non-violence, à l’heure où notre actualité est emplie de guerres, de massacres, d’attentats, d’émeutes, dans un siècle qui reproduit les pires horreurs de l’histoire que l’on croyait révolues. En effet, n’est-il pas inconvenant d’imaginer que la non-violence puisse nous être d’un quelconque secours alors que rien ne semble pouvoir freiner l’étendue des violences qui ensanglantent l’humanité ? Il est vrai que (lire ici la suite)

le mot « non-violence » tout comme l’idée qu’il désigne demeurent encore largement étrangers à notre culture et l’on sourit presque spontanément à leur évocation. La non-violence, malgré une histoire déjà riche, n’est pas encore perçue comme le nouveau paradigme susceptible d’enfanter un nouveau monde. L’ancien monde résiste et sa marque la plus essentielle et la plus visible est qu’il est encore dominé par les idéologies et les forces de la violence meurtrière.

Les idéologies politiques qui ont dominé le XXe siècle ont légitimé le meurtre, y compris le meurtre de masse, au nom de la réalisation d’un idéal toujours repoussé au lendemain. Le XXIe siècle ne semble pas prendre un autre chemin : guerres, dictatures, tyrannies, terrorismes et révoltes sanglantes se perpétuent marquant au fer rouge l’histoire des femmes et des hommes.

Lire ici la suite de cet article d’Alain Refalo paru le 6 juin sur son blog « Non-violence, Écologie et Résistances ».